Depuis que la proposition de loi Tshiani a été alignée pour être examinée en cette session parlementaire, le bureau de l’Assemblée nationale est pointé du doigt par certains camps politiques de soutenir cette proposition qui ne cesse de susciter les débats.
Dans son discours lors de la plénière de ce jeudi, le président de la chambre basse du Parlement congolais, Christophe Mboso est revenu sur la question afin de tirer les choses au clair tout en faisant certaines révélations.
“Pour qu’une proposition de loi passe, elle va d’abord au bureau d’étude. Quand le bureau d’étude rejette on ne peut rien. Cette proposition avait déjà été rejetée et on avait signifié à l’auteur que votre proposition énerve la Constitution. Mais si un député s’entête à déposer encore sa proposition ça n’engage aucun membre du bureau, ça n’engage que lui”, a-t-il dit.
Le spicker de l’Assemblée nationale a rassuré que le jour où cette proposition sera alliée à l’ordre du jour pour être débattue, les choses se feront en toute liberté et transparence, “Le jour où ça sera aligné, ça sera discuté si ça n’énerve pas la Constitution et les autres lois. Nous déciderons nous tous librement et souverainement” a-t-il précisé.
Pour mémoire, cette proposition de loi a été initiée par Noël Tshiani l’un des candidats malheureux de la dernière présidentielle, elle a été portée par le député national Nsingi Pululu. Elle veut que certaines fonctions des institutions du pays dont la présidence de la République soit réservées aux congolais nés de “Père et de Mère congolais”.