Ce lundi à Kinshasa, pour se déclare il ne fallait que compter sur ses deux pieds, les chauffeurs de transport en commun ont grevé en ce cinquième jour du mois de juin pour exprimer leur ras le bol notamment sur les tracasseries routières dont ils sont victimes de la part des services de sécurité, principalement les éléments de la police de circulation routière et une surtaxation de la part du service des Transports.
C’était plus facile de voir un oiseau sur les grandes artères de Kinshasa ce lundi qu’une voiture taxi (bus, ketch) ou une moto, la plus part des kinois habitués à prendre les taxis ont fait le pied ce lundi pour vaquer à leurs occupations, les arrêts de bus étaient inondés des passagers. Cette situation a fait tomber certaines activités de la ville dans le K.O, surtout au centre ville précisément dans la commune siège de plusieurs universités et instituts supérieurs.
Que ce soit à l’Institut Supérieur du Commerce (ISC) ou à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) les auditoires n’ont pas accueilli un bon nombre d’étudiants, suite à cette grève des les taximen moto et véhicules, ceci bien qu’il y ait l’existence de Trans Academia. D’ailleurs à l’IFASIC la plus part des cours prévus l’après-midi du lundi n’ont pas été donnés en ce jour faute de la présence considérable des étudiants.
Signalons par ailleurs que ces taximen ont brulé de pneus sur la chaussée de l’avenue Du 24 Novembre de l’UPN au marché de Selembao, puis à Moulaert dans la commune de Bandalungwa pour empêcher leurs collègues qui n’ont pas respecté la grève de travailler. La Police a été déployée afin de maîtriser la situation.